Plutôt le bal de tant
d’astres divers
Sera lassé, plutôt la terre et l’onde,
Et du grand Tout l’âme en tout vagabonde
Animera les abîmes ouverts.
Plutôt les cieux des mers
seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde :
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Car cet œil brun qui vint
premier éteindre
Le jour des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la mort m’aura la
vie ôtée,
Encor là-bas je veux aimer l’Idée
De ces beaux yeux que j’ai fichés au
cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, plutôt la terre et
l’onde,
Et du grand Tout l’âme en tout vagabonde
Animera les abîmes ouverts.
Plutôt les cieux
de mer seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde :
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aus yeux verts.
Car cet œil brun qui vint
premier eteindre
Le jour des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la mort m’aura la
vie ôtée,
Encor là-bas, je veux aimer l’Idée
De ces beaux yeux que j’ai fichés au
cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, et
l’ocean
sans onde,
Et du Soleil
la fuite
vagabonde
Ne courra plus par le ciel de trauers.
Plutôt les cieux
de mer seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde,
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Car cet
œil brun qui vint premier éteindre
Le jour des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la mort
m’aura la vie ôtée,
Encor’ là-bas, je veux aimer
l’Idée
De ces yeux bruns que
j’ai fichés au cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, et
l’Océan
sans onde,
Et du Soleil la fuite
vagabonde
Ne courra plus
en tournant
de trauers :
Plutôt
des cieux
les
murs
seront ouverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde,
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Ô
bel œil brun !
que je sens dedans l’âme,
Tu m’as si bien allumé de ta
flamme,
Qu’un autre œil vert
n’en peut être vainqueur :
Si que
toujours en peau
jeune et ridée,
Voire au tombeau
je veux aimer l’idée
De ces yeux
bruns, deux soleils de mon
cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, plutôt la terre et
l’onde,
Et du grand Tout l’âme en tout vagabonde
Animera les abîmes ouverts.
Plutôt les cieux
de mer seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde :
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aus yeux verts.
Car cet œil brun qui vint
premier eteindre
Le jour des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la mort m’aura la
vie ôtée,
Encor là-bas, je veux aimer l’Idée
De ces beaux yeux que j’ai fichés au
cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, et
l’ocean
sans onde,
Et du Soleil
la fuite
vagabonde
Ne courra plus par le ciel de trauers.
Plutôt les cieux
de mer seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde,
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Car cet
œil brun qui vint premier éteindre
Le jour des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil jamais n’en sera le
vainqueur.
Et quand la mort
m’aura la vie ôtée,
Encor’ là-bas, je veux aimer
l’Idée
De ces yeux bruns que
j’ai fichés au cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres divers
Sera lassé, et
l’Océan
sans onde,
Et du Soleil la fuite
vagabonde
Ne courra plus
en tournant
de travers :
Plutôt
des cieux
les
murs
seront ouverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde,
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Ô
bel œil brun !
que ie sens dedans l’âme,
Tu m’as si bien allumé de ta
flamme,
Qu’un autre œil vert
n’en peut être
vainqueur :
Si que
toujours en peau
jeune et ridée,
Voire au tombeau
je veux aimer l’idée
De ces yeux
bruns, deux soleils de
mon cœur.
PLutôt le bal de tant d’astres divers
Sera lassé,
plutôt la Mer
sans onde,
Et du Soleil la fuite
vagabonde
Ne courra plus
en tournant
de trauers :
Plutôt des
Cieux
les murs seront
ouverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde,
Que je sois serf d’une maîtresse blonde,
Ou que j’adore une femme aux yeux verts.
Ô
bel œil brun,
que je sens dedans
l’âme,
Tu m’as si bien allumé de ta flamme,
Qu’un autre œil vert
n’en peut être
vainqueur !
Voire
si fort qu’en peau jeune
et ridée,
Esprit
dissout, je veux aimer l’idée
Des beaux yeux
bruns les soleils
de mon cœur.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 29/04/20.
Dernière révision le 28/01/24.