Ores se taist le
ciel,
& tout le
monde,
Feres,
oiseaulx
le doulx
sommeil
refreine,
Ores la nuict
son
uouté
char
pourmeine,
Et dans son lict
se dort la mer
sans onde.
Mais plus en moy ores tout
dueil
abonde,
Et en esprit
ie uoy ma souueraine,
De tous ennuis
est ma pensée
pleine,
S’il n’est quand elle en la
belle
se fonde.
Ainsi
l’amer
uient de la source
mesme,
Que faict le doulx,
& par mesme raison
Tout d’une main
i’ay playe
& guerison.
Et en souffrant tousiours
martire
extreme,
Ie meurs le iour
& renais mille fois,
Quand si loingtain de mon
bien
ie me uois.
Ores
se taist le ciel,
& tout le
monde,
Feres,
oiseaulx
le doulx
sommeil
refreine,
Ores la
nuict
son
uouté
char
pourmeine,
Et dans son
lict
se dort la mer
sans onde.
Mais
plus en moy ores tout
dueil
abonde,
Et en
esprit
ie uoy ma souueraine,
De tous
ennuis
est ma pensée
pleine,
S’il
n’est quand elle en la
belle
se fonde.
Ainsi
l’amer
uient de la source
mesme,
Que faict le
doulx,
& par mesme raison
Tout d’une
main
i’ay playe
& guerison.
Et
en souffrant tousiours
martire
extreme,
Ie meurs le
iour
& renais mille fois,
Quand si loingtain de mon
bien
ie me uois.
En ligne le
13/01/23.
Dernière révision le 13/01/23.