Ô
âpre
ardeur,
ô mémoire
tenante,
Ô cœur
débile,
ô volonté
puissante,
Ô vous mes yeux,
non plus yeux
mais fontaines.
Ô
branche
honneur
des
vainqueurs
capitaines,
Ô seule enseigne
aux poètes
duisante,
Ô
douce
erreur,
qui sous vie
cuisante,
Me fait aller cherchant et
monts
et plaines,
Ô
beau
visage
où amour
met la bride,
Et l’éperon,
dont il me point et guide,
Comme il lui plaît, et
défense
y est
vaine,
Ô
gentils
cœurs
et âmes
amoureuses,
S’il en fut onc, et vous
ombres
peureuses
Arrêtez-vous, pour voir quelle est ma
peine.
Ô Pas épars, ô pensées soudaines,
Ô
âpre
ardeur,
ô mémoire
tenante,
Ô
cœur
débile,
ô volonté
puissante,
Ô vous mes
yeux,
non plus yeux
mais fontaines.
Ô
branche
honneur
des
vainqueurs
capitaines,
Ô seule
enseigne
aux poètes
duisante,
Ô
douce
erreur,
qui sous vie
cuisante,
Me fait aller cherchant et
monts
et plaines,
Ô
beau
visage
où amour
met la bride,
Et
l’éperon,
dont il me point et guide,
Comme il lui
plaît, et
défense
y est
vaine,
Ô
gentils
cœurs
et âmes
amoureuses,
S’il en fut
onc, et vous
ombres
peureuses
Arrêtez-vous, pour voir quelle est ma
peine.
En ligne le
12/03/16.
Dernière révision le 03/06/24.