Mettez-moi où
Phébus
les fleurs
et l’herbe
tue,
Ou là où par la
glace
et neige
il est vaincu :
Mettez-moi où son
char
est moins chargé de
feu,
Ou d’où qu’il vient, ou là,
où nous perdons sa
vue.
Mettez-moi en
fortune
ou haute
ou
inconnue,
À l’air
doux
et
serein,
au
sombre
et
corrompu :
Mettez-moi à la
nuit
au jour
court,
au parcru
Mettez-moi
grise
ayant la joue
ou toute
nue,
Mettez-moi en la
terre
ou en un lac
sans fond
Au ciel,
sur un mont
haut,
ou en un val
profond,
Et que l’âme
sans corps
j’aie,
ou bien au corps
jointe.
Mettez-moi en
renom
obscur
ou loin connu,
Je serai, je vivrai ainsi que j’ai vécu,
Suivant de mes soupirs
jà tri-lustres la
pointe.
Mettez-moi où
Phébus
les fleurs
et l’herbe
tue,
Ou là où par la
glace
et neige
il est vaincu :
Mettez-moi où son
char
est moins chargé de
feu,
Ou d’où qu’il vient, ou là,
où nous perdons sa
vue.
Mettez-moi en
fortune
ou haute
ou
inconnue,
À l’air
doux
et
serein,
au
sombre
et
corrompu :
Mettez-moi à la
nuit
au jour
court,
au parcru
Mettez-moi
grise
ayant la joue
ou toute
nue,
Mettez-moi en la
terre
ou en un lac
sans fond
Au ciel,
sur un mont
haut,
ou en un val
profond,
Et que l’âme
sans corps
j’aie,
ou bien au corps
jointe.
Mettez-moi en
renom
obscur
ou loin connu,
Je serai, je vivrai ainsi que j’ai vécu,
Suivant de mes soupirs
jà tri-lustres la
pointe.
En ligne le
16/06/09.
Dernière révision le 10/07/20.