Mettez-moi sur la
mer
quand elle est
courroucée,
Ou quand les vents
légers
soufflent plus doucement,
Sous les eaux,
en la terre,
au haut du firmament,
Vers la ceinture
ardente,
ou devers la
glacée :
Que ma
fortune
soit deçà delà poussée,
Bien haute aucunefois, quelquefois bassement :
Que mon nom
glorieux
vive éternellement,
Ou que du temps
vainqueur
soit ma gloire
effacée :
Jeune ou vieil, près ou loin,
content ou malheureux,
Que j’aie Amour
propice,
ou fier
et rigoureux,
Que mon âme
aux enfers,
ou aux cieux
s’achemine :
Jamais en mon
esprit,
tant que serai vivant,
On ne verra sécher cette
plante
divine,
Que des eaux
de mes pleurs
j’arrose si souvent.
Mettez-moi sur la
mer
quand elle est
courroucée,
Ou quand les vents
légers
soufflent plus doucement,
Sous les eaux,
en la terre,
au haut du firmament,
Vers la ceinture
ardente,
ou devers la glacée :
Que ma
fortune
soit deçà delà poussée,
Bien haute aucunefois, quelquefois bassement :
Que mon nom
glorieux
vive éternellement,
Ou que du temps
vainqueur
soit ma gloire
effacée :
Jeune ou vieil, près ou loin,
content ou malheureux,
Que j’aie Amour
propice,
ou fier
et rigoureux,
Que mon âme
aux enfers,
ou aux cieux
s’achemine :
Jamais en mon
esprit,
tant que serai vivant,
On ne verra sécher cette
plante
divine,
Que des eaux
de mes pleurs
j’arrose si souvent.
En ligne le
10/12/11.
Dernière révision le 04/08/21.