[…]
L’amour me
fait haïr moi-même,
Le bien
me fait un mal
extrême,
Et le feu
trop
chaud
me pâlit,
Le repos
hélas ! me travaille,
Le veiller m’est
somme,
et le lit
M’est un camp
de dure
bataille,
Où vivant on m’ensevelit.
Le
pleurer
me plaît, et le
rire
M’apprête un
contraire
martyre,
Le repos
m’est venin
et fiel,
Au lieu de paix
j’ai toujours
guerre,
Je vois sans
yeux,
et vole au ciel
Sans jamais départir de
terre,
Où jeune je semble être vieil.
J’espère et
crains d’un seul
courage,
Mon profit
m’apporte dommage,
Et le jour
plus
serein
qui luit
Ne m’est que
ténèbre
mortelle,
Bref, j’ai sans fin soit
jour
ou nuit
D’un
vieil
désir
peine
nouvelle,
En suivant cella qui me fuit.
[…]
[…]
L’amour me
fait haïr moi-même,
Le
bien
me fait un mal
extrême,
Et le
feu
trop
chaud
me pâlit,
Le
repos
hélas ! me
travaille,
Le veiller
m’est
somme,
et le lit
M’est un
camp
de dure
bataille,
Où vivant on
m’ensevelit.
Le
pleurer
me plaît, et le
rire
M’apprête
un
contraire
martyre,
Le
repos
m’est
venin
et fiel,
Au lieu de
paix
j’ai toujours
guerre,
Je vois sans
yeux,
et vole au ciel
Sans jamais
départir de
terre,
Où jeune je
semble être vieil.
J’espère
et crains d’un
seul courage,
Mon
profit
m’apporte
dommage,
Et le
jour
plus
serein
qui luit
Ne m’est
que
ténèbre
mortelle,
Bref,
j’ai sans
fin soit jour
ou nuit
D’un
vieil
désir
peine
nouvelle,
En suivant cella qui me
fuit.
[…]
En ligne le
23/02/23.
Dernière révision le 20/06/24.