TRouver
paix
je ne puis, et ne puis faire
guerre,
Je crains, j’espère, j’ards, et suis la
même glace :
Je vole sur le ciel,
et ne bouge de terre.
En ne rien étreignant tout le
monde
j’embrasse.
Tel me tient en
prison
qui ne m’ouvre ni serre :
Ni pour soi me retient, ni rompt ce qui me lace.
Amour
point ne me tue, et si ne me déferre,
Il ne me veut voir vif, ni que
mort
me défasse.
J’étends sans
yeux
ma vue,
et sans langue
mes cris :
J’enrage de périr et conferme ma
vie.
Je veux mal
à moi seul, et tous me sont
amis.
Je me pais de
douleurs,
et en pleurant je ris,
Et tant me plaît la
mort
comme j’aime la vie.
Madame c’est l’état en quoi vous
m’avez mis.
TRouver
paix
je ne puis, et ne puis
faire guerre,
Je crains,
j’espère, j’ards, et suis
la même glace :
Je vole sur le ciel,
et ne bouge de terre.
En ne rien étreignant tout le
monde
j’embrasse.
Tel me tient en
prison
qui ne m’ouvre ni
serre :
Ni pour soi me retient, ni
rompt ce qui me lace.
Amour
point ne me tue, et si ne
me déferre,
Il ne me veut voir vif, ni
que mort
me défasse.
J’étends
sans yeux
ma vue,
et sans langue
mes cris :
J’enrage de
périr et conferme ma
vie.
Je veux mal
à moi seul, et
tous me sont amis.
Je me pais de
douleurs,
et en pleurant je ris,
Et tant me plaît la
mort
comme j’aime la
vie.
Madame c’est
l’état
en quoi vous m’avez
mis.
En ligne le
14/05/05.
Dernière révision le 08/04/24.