Doncques il sera vrai qu’un
Bâtard
médisant
En qui l’art
tout contraint, erre sans la
nature,
À donner aux
grands
Rois
un los
qui toujours dure,
Sera par un Ronsard
estimé suffisant ?
Le
Tibre
aille son cours
contremont conduisant,
L’agneau
parmi les loups
prenne sa nourriture,
Et le jour
plus
luisant
devienne nuit
obscure,
Et la plus
noire
nuit
devienne jour
luisant.
Les
oiseaux
désormais habitent aux
fontaines,
Et désormais aux
champs
habitent les baleines,
Et tout partout encor se change en l’univers,
Le
feu,
la terre,
l’air,
et les ondes
marines,
Puisqu’il est vrai,
BELLAY,
qu’un Bâtard
si pervers,
Ronsard
a mis au rang
des personnes
divines.
Doncques il sera vrai qu’un
Bâtard
médisant
En qui l’art
tout contraint, erre sans la
nature,
À donner aux
grands
Rois
un los
qui toujours dure,
Sera par un Ronsard
estimé suffisant ?
Le
Tibre
aille son cours
contremont conduisant,
L’agneau
parmi les loups
prenne sa nourriture,
Et le jour
plus
luisant
devienne nuit
obscure,
Et la plus
noire
nuit
devienne jour
luisant.
Les
oiseaux
désormais habitent aux
fontaines,
Et désormais aux
champs
habitent les baleines,
Et tout partout encor se change en l’univers,
Le
feu,
la terre,
l’air,
et les ondes
marines,
Puisqu’il est vrai,
BELLAY,
qu’un Bâtard
si pervers,
Ronsard
a mis au rang
des personnes
divines.
En ligne le
27/05/15.
Dernière révision le 23/07/21.