Comme un
blanc
à sagette
Amour
a fait mon âme,
Comme neige
au soleil,
et comme cire
au feu,
Et comme nue
au vent,
mais il t’en chaut bien peu,
Et m’aides toujours moins quand plus je te réclame.
De ton
œil
brunissant
sort le coup
qui m’entame
Contre qui ne me vaut hélas ! ni
temps
ni lieu,
De toi seule procède, et non du
petit Dieu,
Le soleil,
et le feu,
et le vent
dont m’épâme.
Mon
penser
amoureux
est le trait
si
cuisant,
Ton visage
divin
le Soleil
si
luisant,
Et mon désir
ardent
la flamme
poursuivie,
De quoi
amour
me point, m’aveugle, et me détruit,
Et ta voix
est le vent
au-devant de qui fuit
Trop vitement hélas ! ma
misérable
vie.
Comme un
blanc
à sagette
Amour
a fait mon âme,
Comme neige
au soleil,
et comme cire
au feu,
Et comme nue
au vent,
mais il t’en chaut bien peu,
Et m’aides toujours moins quand plus je te réclame.
De ton
œil
brunissant
sort le coup
qui m’entame
Contre qui ne me vaut hélas ! ni
temps
ni lieu,
De toi seule procède, et non du
petit Dieu,
Le soleil,
et le feu,
et le vent
dont m’épâme.
Mon
penser
amoureux
est le trait
si
cuisant,
Ton visage
divin
le Soleil
si
luisant,
Et mon désir
ardent
la flamme
poursuivie,
De quoi
amour
me point, m’aveugle, et me détruit,
Et ta voix
est le vent
au-devant de qui fuit
Trop vitement hélas ! ma
misérable
vie.
En ligne le
27/11/17.
Dernière révision le 01/02/24.