Qui peut compter tous les
oiseaux
des bois,
Qui peut compter tous les
blés
de la terre,
Qui peut compter tous les maux
de la guerre,
Et de la mer
tous les vagueux
abois :
Qui peut compter
l’or
des
riches
Indois,
Et les poissons
que l’Océan
enserre,
Qui peut compter les feuilles
du lierre,
Et les flambeaux
du Ciel
dessus ses doigts.
Qui peut compter les
glaçons
de Scythie,
Ou les sablons
de la
chaude
Libye,
Ou les pépins
que l’Automne
produit :
Il peut compter les
douleurs
de mon âme,
Et les soupirs
qu’un courroux
de ma Dame
Me fait jeter et le jour
et la nuit.
Qui peut compter tous les
oiseaux
des bois,
Qui peut compter tous les
blés
de la terre,
Qui peut compter tous les maux
de la guerre,
Et de la mer
tous les vagueux
abois :
Qui peut compter
l’or
des
riches
Indois,
Et les poissons
que l’Océan
enserre,
Qui peut compter les feuilles
du lierre,
Et les flambeaux
du Ciel
dessus ses doigts.
Qui peut compter les
glaçons
de Scythie,
Ou les sablons
de la
chaude
Libye,
Ou les pépins
que l’Automne
produit :
Il peut compter les
douleurs
de mon âme,
Et les soupirs
qu’un courroux
de ma Dame
Me fait jeter et le jour
et la nuit.
En ligne le
12/12/18.
Dernière révision le 15/08/23.