Qui
peut compter tous les oiseaux
des bois,
Qui peut compter tous les blés
de la terre,
Qui peut compter tous les maux
de la guerre,
Et de la mer
tous les vagueux abois :
Qui peut
compter l’or
des
riches
Indois,
Et les poissons
que l’Océan
enserre,
Qui peut compter les feuilles
du lierre,
Et les flambeaux
du Ciel
dessus ses doigts.
Qui peut
compter les glaçons
de Scythie,
Ou les sablons
de la
chaude
Libye,
Ou les pépins
que l’Automne
produit :
Il peut compter les
douleurs
de mon âme,
Et les soupirs
qu’un courroux
de ma Dame
Me fait jeter et le jour
et la nuit.
Qui
peut compter tous les oiseaux
des bois,
Qui peut compter tous les blés
de la terre,
Qui peut compter tous les maux
de la guerre,
Et de la mer
tous les vagueux abois :
Qui peut
compter l’or
des
riches
Indois,
Et les poissons
que l’Océan
enserre,
Qui peut compter les feuilles
du lierre,
Et les flambeaux
du Ciel
dessus ses doigts.
Qui peut
compter les glaçons
de Scythie,
Ou les sablons
de la
chaude
Libye,
Ou les pépins
que l’Automne
produit :
Il peut compter les
douleurs
de mon âme,
Et les soupirs
qu’un courroux
de ma Dame
Me fait jeter et le jour
et la nuit.
En ligne le 17/06/21.
Dernière révision le 15/08/23.