Je porte plus au
cœur
d’amours
et de tourments,
Qu’on ne voit dans le
Ciel
de
luisantes
images,
D’eaux
en mer,
d’herbe
aux prés,
de sablons
aux rivages,
Qu’un siècle
n’a de jours,
qu’un jour
n’a de moments.
Ma
bouche
n’ouvre pas moins de gémissements,
Je ne cèle en
l’esprit
moins de feux
et d’orages,
Mes yeux
ne lâchent pas moins d’humides
nuages,
Et moins mon estomac
de brasiers
véhéments.
Entre tant de sujets, de vaincus, de
rebelles,
Qu’Amour
a fait gêner en ses
chartres
cruelles,
Je suis le plus maudit et le plus languissant.
Il a changé pour moi toute
douce
nature,
Aux autres
d’espérance
il donne nourriture,
Et de
pur
désespoir
il me va repaissant.
Je porte plus au
cœur
d’amours
et de tourments,
Qu’on
ne voit dans le Ciel
de
luisantes
images,
D’eaux
en mer, d’herbe
aux prés,
de sablons
aux rivages,
Qu’un
siècle
n’a de
jours, qu’un
jour
n’a de
moments.
Ma
bouche
n’ouvre pas moins
de gémissements,
Je ne cèle en l’esprit
moins de feux
et d’orages,
Mes yeux
ne lâchent pas moins d’humides
nuages,
Et moins mon estomac
de brasiers
véhéments.
Entre tant de sujets,
de vaincus, de
rebelles,
Qu’Amour a
fait gêner en ses
chartres
cruelles,
Je suis le plus maudit et le plus languissant.
Il a changé pour moi toute
douce
nature,
Aux autres d’espérance
il donne nourriture,
Et de
pur
désespoir
il me va repaissant.
Version de 1594 en ligne le
11/11/20,
remplacée par la version de 1593 le 08/03/25.
Dernière révision le 08/03/25.