SI
quelqu’un peut nombrer de la
mer
orgueilleuse
Tout le sable
mouvant
en ses gouffres
hideux,
Et remarquer du doigt
ce centre
merveilleux,
Sur qui tourne du ciel
la plage
lumineuse,
Si quelqu’un peut nombrer cette
troupe
nombreuse
De feux
étincelants
dans la voûte
des cieux,
Si quelqu’un peut du
bras
sonder l’abîme
creux,
Et mesurer le long de la
terre
poudreuse,
Cestui-là peut nombrer de mon
époux
les jours,
Cestui-là peut nombrer de ses
ans
tout le cours,
Cestui-là peut nombrer l’infini de ses
grâces :
Cestui-là peut sonder
l’abîme
de son cœur,
Et la force
alentir de son bras
belliqueur,
Qui découvre aux
humains
du ciel
voûté
les traces.
SI
quelqu’un peut nombrer de la
mer
orgueilleuse
Tout le sable
mouvant
en ses gouffres
hideux,
Et remarquer du doigt
ce centre
merveilleux,
Sur qui tourne du ciel
la plage
lumineuse,
Si quelqu’un peut nombrer cette
troupe
nombreuse
De feux
étincelants
dans la voûte
des cieux,
Si quelqu’un peut du
bras
sonder l’abîme
creux,
Et mesurer le long de la
terre
poudreuse,
Cestui-là peut nombrer de mon
époux
les jours,
Cestui-là peut nombrer de ses
ans
tout le cours,
Cestui-là peut nombrer l’infini de ses
grâces :
Cestui-là peut sonder
l’abîme
de son cœur,
Et la force
alentir de son bras
belliqueur,
Qui découvre aux
humains
du ciel
voûté
les traces.
En ligne le
07/12/04.
Dernière révision le 25/02/24.