L’espoir
m’enflamme, & la
crainte
m’englaçe,
L’ombre
m’est iour,
& le iour
palle
nuit,
Le mal
m’allege, & la
santé
me nuit,
I’erre tousiours, & iamais ne deplaçe.
Tout m’est pesant, &
rien ne me delasse,
Sans fin ie seme, & ne cueille aucun
fruit :
Peril
m’assiste, &
secours
me destruit,
Mon corpz
est libre, & mon
cœur
on enlasse.
I’acroy ma
honte,
& conuoyte
l’honneur,
Ie me releue, & suis mon ruineur :
Foible est ma forçe,
& ma foiblesse est forte.
Ie fuy
repos,
& trauail
ie poursuis,
I’ayme la hayne,
& l’amour
me transporte :
Est-il ennuy
qui donne tant
d’ennuis ?
L’espoir
m’enflamme, & la
crainte
m’englaçe,
L’ombre
m’est iour,
& le iour
palle
nuit,
Le mal
m’allege, & la
santé
me nuit,
I’erre tousiours, & iamais ne deplaçe.
Tout m’est pesant, &
rien ne me delasse,
Sans fin ie seme, & ne cueille aucun
fruit :
Peril
m’assiste, &
secours
me destruit,
Mon corpz
est libre, & mon
cœur
on enlasse.
I’acroy ma
honte,
& conuoyte
l’honneur,
Ie me releue, & suis mon ruineur :
Foible est ma forçe,
& ma foiblesse est forte.
Ie fuy
repos,
& trauail
ie poursuis,
I’ayme la hayne,
& l’amour
me transporte :
Est-il ennuy
qui donne tant
d’ennuis ?
En ligne le
21/11/05.
Dernière révision le 19/06/22.