Qv’on
nombre l’Ost des
clairs
feus
nocturnaus,
Le sable
espars
en l’Afrique
recuite,
Les flotz
marins
qui d’vne
horrible
suite
Font periller les
voyageres
Naus.
Qu’on nombre aussi les
tormentz
Infernaus,
Les cris,
l’effroy,
d’vn
gros
Camp
mis en fuite :
Les durs
regretz,
la plainte en pleurs
reduite,
D’vn qui ses
yeus
fait sourçer en
canaus.
Mes
soingz
cruëlz
dont Amour
ne tient conte,
Passent de loing & l’vn & l’autre
conte :
Tant ie foisonne en rages,
& douleurs.
Tragique
horreur,
ne cherche ailleurs des
larmes,
Des peurs,
des coupz,
des geines,
des alarmes :
C’est moy qui suis vn
Cahos
de malheurs !
Qv’on
nombre l’Ost des
clairs
feus
nocturnaus,
Le sable
espars
en l’Afrique
recuite,
Les flotz
marins
qui d’vne
horrible
suite
Font periller les
voyageres
Naus.
Qu’on nombre aussi les
tormentz
Infernaus,
Les cris,
l’effroy,
d’vn
gros
Camp
mis en fuite :
Les durs
regretz,
la plainte en pleurs
reduite,
D’vn qui ses
yeus
fait sourçer en
canaus.
Mes
soingz
cruëlz
dont Amour
ne tient conte,
Passent de loing & l’vn & l’autre
conte :
Tant ie foisonne en rages,
& douleurs.
Tragique
horreur,
ne cherche ailleurs des
larmes,
Des peurs,
des coupz,
des geines,
des alarmes :
C’est moy qui suis vn
Cahos
de malheurs !
En ligne le
29/01/05.
Dernière révision le 05/12/21.