Ce
petit Dieu
m’a mis comme la
neige
au chault,
Comme le blanc
au trait,
& la cire
à la flame,
Comme la nuë
au vent,
ia tout enroué,
Dame,
De vous crier mercy:
mais il ne vous en chault.
De voz
yeux
vient le coup
dont mourir il me fault
Contre qui ne vault temps,
maille de fer,
ny lame,
Tout vient de vous, le feu,
le soleil,
qui m’enflame,
Et si vous semble ieu,
le tourment
qui m’assault.
Les
pensers,
ce sont traitz:
vn soleil,
le visage,
Desir,
feu,
dont amour,
auec ces armes cy,
M’enferre, m’esblouit, de mon
cueur
fait rauage,
Et le
diuin
esprit,
la voix,
l’accent aussi,
Ce sont les
doux
tyrans,
de mon ame
en seruage,
Qui me tirent aux piedz,
des doux
monts
sans mercy.
Ce
petit
Dieu
m’a mis comme la
neige
au chault,
Comme le
blanc
au trait,
et la cire
à la flame,
Comme la
nuë
au vent,
ia tout enroué,
Dame,
De vous crier
mercy:
mais il ne vous en chault.
De
voz yeux
vient le coup
dont mourir il me fault
Contre qui ne vault
temps,
maille de fer,
ny lame,
Tout vient de vous,
le feu,
le soleil,
qui m’enflame,
Et si vous semble
ieu,
le tourment
qui m’assault.
Les
pensers,
ce sont traitz:
vn soleil,
le visage,
Desir,
feu,
dont amour,
auec ces armes cy,
M’enferre,
m’esblouit, de mon
cueur
fait rauage,
Et
le diuin
esprit,
la voix,
l’accent aussi,
Ce sont les
doux
tyrans,
de mon ame
en seruage,
Qui me tirent aux
piedz,
des doux
monts
sans mercy.
En ligne le
06/11/17.
Dernière révision le 05/05/20.