Je ne crains pas que
Dieu,
le savoir, la vertu,
Laissent vaincre Satan,
l’ignorance,
et le vice,
Ni qu’en tout soit l’état, le
repos,
la police,
Par faux sujets, par trouble,
et désordre abattu :
Que ce qui stable était,
grand, et bon, combattu
Soit par légèreté,
petitesse,
et malice :
Que de l’habit
du bien, de simplesse,
et justice,
Le mal,
le dol, le tort,
soit longtemps revêtu :
Mais je crains qu’un
désastre,
et honte,
et playe
cède
(Ô Dieu !)
trop tard à l’heur, à
l’honneur,
au remède,
Quand le rebelle (ô
Dieu !)
l’hérétic,
l’étranger,
Auront mangé mon
Roi,
mon
Église,
et ma France.
Hâte-nous donc le
jour,
le sens,
l’obéissance,
Pour de leur nuit,
furie,
et mépris nous venger.
Je ne crains pas que
Dieu,
le
savoir, la vertu,
Laissent vaincre Satan,
l’ignorance,
et le vice,
Ni qu’en tout soit l’état, le
repos,
la police,
Par faux sujets, par trouble,
et désordre abattu :
Que ce qui stable était,
grand, et bon, combattu
Soit par légèreté,
petitesse,
et malice :
Que de l’habit
du bien, de simplesse,
et justice,
Le mal,
le dol, le tort,
soit longtemps revêtu :
Mais je crains qu’un
désastre,
et honte,
et playe
cède
(Ô Dieu !)
trop tard à l’heur, à
l’honneur,
au remède,
Quand le rebelle (ô
Dieu !)
l’hérétic,
l’étranger,
Auront mangé mon
Roi,
mon
Église,
et ma France.
Hâte-nous donc le
jour,
le sens,
l’obéissance,
Pour de leur nuit,
furie,
et mépris nous venger.
En ligne le
16/06/10.
Dernière révision le 14/01/23.