Claude GARNIER (?-v. 1630)
Par le milieu…
Paris, Gilles Robinot, 1609.

Par le milieu d’un pertuis quelquefois
On voit grand’chose, un fleuve, une rivière,
Un tertre, un mont, une campagne entière,
Une forêt, des châteaux et des bois.

En tes beaux yeux, tout de même, je vois
Chose bien grande, en tes yeux (ma guerrière)
Dont la splendeur et la vive lumière
Paissent mon cœur de cent biens à la fois.

J’y vois les Cieux et toutes leurs essences,
J’y vois les Dieux et toutes leurs puissances,
J’y vois la grâce et j’y vois la beauté :

J’y vois des Camps hérissés de gens d’armes,
Bref, en tes yeux qui me font tant d’alarmes,
J’y vois le monde et son infinité.

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Par le milieu d’un pertuis quelquefois
On voit grand’chose, un fleuve, une rivière,
Un tertre, un mont, une campagne entière,
Une forêt, des châteaux et des bois.

En tes beaux yeux, tout de même, je vois
Chose bien grande, en tes yeux (ma guerrière)
Dont la splendeur et la vive lumière
Paissent mon cœur de cent biens à la fois.

J’y vois les Cieux et toutes leurs essences,
J’y vois les Dieux et toutes leurs puissances,
J’y vois la grâce et j’y vois la beauté :

J’y vois des Camps hérissés de gens d’armes,
Bref, en tes yeux qui me font tant d’alarmes,
J’y vois le monde et son infinité.

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En ligne le 30/03/14.
Dernière révision le 15/10/22.