Est-ce inhumaine, ô
Dieux ! la
récompense
De mes travaux,
enfants
de ta beauté,
De me payer d’une infidélité
Qui la rigueur
la plus forte devance ?
Puisqu’ainsi va, cruelle
à ma souffrance,
Que tout se change, et que tout soit porté
Contrairement, pour indice arrêté
D’un tel parjure,
et d’une telle
offense.
Que
l’hiver
aille au degré des Jumeaux,
Qu’herbes et
fleurs
s’émaillent par les eaux,
Que
le Soleil
en la terre
chemine :
Que
les poissons
frétillent dans les Cieux,
Que
les mortels vivent plus
que les Dieux,
Et
le corbeau
chante mieux que le Cygne.
Est-ce inhumaine, ô
Dieux ! la
récompense
De mes travaux,
enfants
de ta beauté,
De me payer d’une infidélité
Qui la rigueur
la plus forte devance ?
Puisqu’ainsi va, cruelle
à ma souffrance,
Que tout se change, et que tout soit porté
Contrairement, pour indice arrêté
D’un tel parjure,
et d’une telle
offense.
Que
l’hiver
aille au degré des Jumeaux,
Qu’herbes et
fleurs
s’émaillent par les eaux,
Que
le Soleil
en la terre
chemine :
Que
les poissons
frétillent dans les Cieux,
Que
les mortels vivent plus
que les Dieux,
Et
le corbeau
chante mieux que le Cygne.
En ligne le 24/10/22.
Dernière révision le 06/12/23.