AMour en
même instant me pique et me ramène.
Il m’assure, il m’étonne, il me
brûle et me glace,
Il m’agrandit, m’abaisse, il m’appelle,
il me chasse.
Il me nourrit
d’espoir,
et me crève de
peine.
Ores haut, ores bas, mon
cœur
lassé
il traîne
Dont mon
actif
vouloir
s’égare de sa place.
Et ce
bon
seigneur veut (quoi que soit qu’il se fasse)
Dont mon âme
pensive
est d’erreur
toute pleine.
Un
penser
mien ami
lui montre bien le port
Non de l’eau
quand des yeux
distillante
ressort,
D’être tôt où il croit
qu’elle serait contente :
Mais il l’ôte de
là par un plus
grand
effort,
Et faut d’autre côté sans y
être confort,
Que fuyant sa langueur
à ma mort
il consente.
AMour en
même instant me pique et me ramène.
Il m’assure, il m’étonne, il me
brûle et me glace,
Il m’agrandit, m’abaisse, il m’appelle,
il me chasse.
Il me nourrit
d’espoir,
et me crève de
peine.
Ores haut, ores bas, mon
cœur
lassé
il traîne
Dont mon
actif
vouloir
s’égare de sa place.
Et ce
bon
seigneur veut (quoi que soit qu’il se fasse)
Dont mon âme
pensive
est d’erreur
toute pleine.
Un
penser
mien ami
lui montre bien le port
Non de l’eau
quand des yeux
distillante
ressort,
D’être tôt où il croit
qu’elle serait contente :
Mais il l’ôte de
là par un plus
grand
effort,
Et faut d’autre côté sans y
être confort,
Que fuyant sa langueur
à ma mort
il consente.
En
ligne depuis 2005, mais oublié dans le recensement
des traductions de Pétrarque.
Versé dans l’anthologie principale le
01/11/18.
Dernière révision le 11/05/22.