Ne trouver point de fin à ma
longue
misère,
N’avoir point de sûrté, vivre en mille
soupçons,
Me laisser appâter ainsi que les
poissons,
Chercher de la constance
en une âme
légère :
Être plus patient, plus elle
m’est contraire,
Voir en herbe
l’espoir
sans en voir les moissons,
Au milieu de mes feux
faire mille chansons,
Voir ma plaie
enflammée
et ne savoir qu’y faire.
Chercher
roses
et lis
au plus fort de
l’hiver,
Me plaindre de ses yeux
et ma peine
approuver,
Rire de mon malheur,
verser une fontaine
De mes yeux
larmoyants
est la seule raison
Que dans mon sein
toujours se tient en garnison
L’espérance
douteuse,
et la douleur
certaine.
Ne trouver point de fin à ma
longue
misère,
N’avoir point de sûrté, vivre en mille
soupçons,
Me laisser appâter ainsi que les
poissons,
Chercher de la constance
en une âme
légère :
Être plus patient, plus elle
m’est contraire,
Voir en herbe
l’espoir
sans en voir les moissons,
Au milieu de mes feux
faire mille chansons,
Voir ma plaie
enflammée
et ne savoir qu’y faire.
Chercher
roses
et lis
au plus fort de
l’hiver,
Me plaindre de ses yeux
et ma peine
approuver,
Rire de mon malheur,
verser une fontaine
De mes yeux
larmoyants
est la seule raison
Que dans mon sein
toujours se tient en garnison
L’espérance
douteuse,
et la douleur
certaine.
En ligne le
29/03/08.
Dernière révision le 21/06/21.