ORes
que ciel
et terre
et le vent
se repose :
Que le chant
de l’oiseau
se restreint et réfrène,
Que le char
étoilé
la nuit
ne se promène,
Et qu’en son
lit
la mer
sans onde
se compose :
Je vois, je pense, j’ards, et
qui détruire m’ose
Est toujours devant moi pour objet de ma
peine,
La guerre
est mon état du
deuil
et d’ire
pleine,
Et d’elle au seul
penser
j’ai de paix
quelque chose.
D’une même
fontaine
et d’une source
vive
Provient cet aigre,
doux,
duquel je me repais,
Et même main
me blesse en laquelle j’amende.
Mais afin que mon
mal
ne soit joint à la
rive,
Cent fois le
jour
je meurs, et cent fois je renais,
Tant je suis près et loin de ce que je demande.
ORes
que ciel
et terre
et le vent
se repose :
Que le chant
de l’oiseau
se restreint et réfrène,
Que le char
étoilé
la nuit
ne se promène,
Et qu’en son
lit
la mer
sans onde
se compose :
Je vois, je pense, j’ards, et
qui détruire m’ose
Est toujours devant moi pour objet de ma
peine,
La guerre
est mon état du
deuil
et d’ire
pleine,
Et d’elle au seul
penser
j’ai de paix
quelque chose.
D’une même
fontaine
et d’une source
vive
Provient cet aigre,
doux,
duquel je me repais,
Et même main
me blesse en laquelle j’amende.
Mais afin que mon
mal
ne soit joint à la
rive,
Cent fois le
jour
je meurs, et cent fois je renais,
Tant je suis près et loin de ce que je demande.
En ligne le
05/06/21.
Dernière révision le 05/06/21.