Joachim DU BELLAY (1522-1560)
Qui a nombré…
Paris, G. Corrozet & A. L’Angelier, 1550.

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textes de
Du Bellay

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dispo­sition du
pré­ambule
(vers 1-11)

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propos :
les douleurs de l’amant

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ouvrir sur Gallica : L’Olive, sonnet LVII.

Qui a nombré, quand l’astre, qui plus luit,
Ia le milieu du bas cercle enuironne,
Tous ces beaux feux, qui font vne couronne
Aux noirs cheueux de la plus clere nuit,

Et qui a sceu combien de fleurs produit
Le verd printemps, combien de fruictz l’autonne,
Et les thesors, que l’inde riche donne
Au marinier, qu’auarice conduit,

Qui a conté les etincelles viues
D’Aetne, ou Vesuue, & les flotz, qui en mer
Hurtent le front des ecumeuses riues,

Celuy encor’ d’vne, qui tout excelle,
Peult les vertuz, & beautez estimer,
Et les tormens, que i’ay pour l’amour d’elle.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Qui a nombré, quand l’astre, qui plus luit,
Ia le milieu du bas cercle enuironne,
Tous ces beaux feux, qui font vne couronne
Aux noirs cheueux de la plus clere nuit,

Et qui a sceu combien de fleurs produit
Le verd printemps, combien de fruictz l’autonne,
Et les thesors, que l’inde riche donne
Au marinier, qu’auarice conduit,

Qui a conté les etincelles viues
D’Aetne, ou Vesuue, & les flotz, qui en mer
Hurtent le front des ecumeuses riues,

Celuy encor’ d’vne, qui tout excelle,
Peult les vertuz, & beautez estimer,
Et les tormens, que i’ay pour l’amour d’elle.

 

En ligne le 04/03/05.
Dernière révision le 07/09/13.