Du pouvoir merveilleux, et étrange désir de son amour.
J’étais tout seul
entier en mon essence,
Au paradis
de l’amour
de moi-même,
Et mon esprit,
en ce logis
suprême,
Se reposait sur ma
douce
indolence :
À mon réveil, je
vis en ma présence
Celle moitié de mon tout, que plus j’aime
Être sans moi, cause et principal thème
De cette mort,
que j’ai par son
offense.
Puisque je n’ai donc failli que
par toi,
En qui je vois la meilleur’ part de moi,
Souffre avec moi cette peine
mortelle :
L’homme
duquel tout homme
est descendu,
Puni d’avoir pris le
fruit
défendu,
Piteusement faisait sa plainte telle.
Du pouvoir merveilleux, et étrange désir de son amour.
J’étais
tout seul entier en mon essence,
Au paradis
de l’amour
de moi-même,
Et mon esprit, en ce logis
suprême,
Se reposait sur ma
douce
indolence :
À mon
réveil, je vis
en ma présence
Celle moitié de mon tout,
que plus j’aime
Être sans moi,
cause et principal thème
De cette mort, que j’ai
par son
offense.
Puisque je n’ai
donc failli que par toi,
En qui je vois la meilleur’
part de moi,
Souffre avec moi cette peine
mortelle :
L’homme
duquel tout homme
est descendu,
Puni d’avoir pris
le fruit
défendu,
Piteusement faisait sa plainte telle.
En ligne le
11/03/14.
Dernière révision le 25/05/24.