J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace,
et ores un feu
chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie,
Je suis vaillant, et le cœur
me défaut,
J’ai
l’espoir
bas, j’ai le
courage
haut,
Je doute Amour,
et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends
naissance.
Un
Prométhée
en passions
je suis,
Et pour aimer perdant toute
puissance,
Ne pouvant rien je fais ce que je puis.
J’espère
et crains, je me tais et
supplie,
Or je suis glace, et ores un
feu
chaud,
J’admire
tout, et
de rien ne me chaut,
Je me délace, et
puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie,
Je suis vaillant, et le
cœur
me défaut,
J’ai
l’espoir
bas, j’ai
le courage
haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique,
et plus je suis rétif,
J’aime
être libre,
et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent
fois je prends naissance.
Un
Prométhée
en passions
je suis,
Et pour aimer perdant toute
puissance,
Ne pouvant rien je fais ce que je puis.
Version de 1553 en ligne le
01/04/06,
remplacée par celle de 1552 le 20/02/13.
Dernière révision le 25/05/24.