anaphore du
démonstratif
(vers 1-10)
Ces
freres
iumelets,
ces flambeaux
argentins
Qui portent mon soulas,
& ma peine
cruelle,
Ce coural
soupirant le bame,
la canelle,
Et l’amiable
douceur
des fleurons
aiglantins.
Ces
coutaux
blanchissans,
ces beaux
tetons
poupins
Aboutis proprement d’vne
fraize
iumelle,
Ce front
Idalien
où Venus
amoncelle
Ses graces,
& l’amour,
& ses honneurs
diuins.
Ce
maintien
gracieux,
ces parolles
succrees,
Ces cheueux
frisottez
en tresses
annelees,
Surpassent en beauté
les Belles d’icy bas;
Mais si on les voioit comme elles sont
portraites
Au milieu de mon cueur,
oui oui les plus parfaites
Qui soient dedans les
Cieux
n’en aprocheroient pas.
Ces
freres
iumelets,
ces flambeaux
argentins
Qui portent mon soulas,
& ma peine
cruelle,
Ce coural
soupirant le bame,
la canelle,
Et l’amiable
douceur
des fleurons
aiglantins.
Ces
coutaux
blanchissans,
ces beaux
tetons
poupins
Aboutis proprement d’vne
fraize
iumelle,
Ce front
Idalien
où Venus
amoncelle
Ses graces,
& l’amour,
& ses honneurs
diuins.
Ce
maintien
gracieux,
ces parolles
succrees,
Ces cheueux
frisottez
en tresses
annelees,
Surpassent en beauté
les Belles d’icy bas;
Mais si on les voioit comme elles sont
portraites
Au milieu de mon cueur,
oui oui les plus parfaites
Qui soient dedans les
Cieux
n’en aprocheroient pas.
En ligne le
18/11/19.
Dernière révision le 28/10/21.