Que me seruent ces
cris,
& que me sert encore
L’escadron
enflamé
de mes soupirs
bouillans,
Que me sert d’epancher tant de
pleurs
decoulans,
Soit que le iour
nous laisse, ou qu’il nous recolore.
Mes
cris
ne flechiront la Fiere que i’adore,
Mes soupirs
n’echauffront ses
glaçons
violans,
Et la mer
de mes pleurs
ondeusement
coulans
Ne vaincra sa durté
qui touiours me deuore.
Las ie le connoy bien, ma
voix
s’euanouist,
Mon cueur
pressé de dueil
peu à peu s’affoiblist,
Et mes pleurs
ia taris ne sçauroient plus flotter,
Toute fois par mes
cris,
mes soupirs,
& mes larmes,
Ie n’ay peu ny flechir, n’enflamer, ne
donter
Sa fierté,
ses glaçons,
ny ses
dures
alarmes.
Que me ſeruent ces
cris, & que me ſert encore
L’eſcadron
enflamé
de mes ſoupirs
bouillans,
Que me ſert d’epancher
tant de pleurs
decoulans,
Soit que le iour
nous laiſſe, ou
qu’il nous
recolore.
Mes
cris
ne flechiront la Fiere que i’adore,
Mes ſoupirs
n’echauffront ſes
glaçons
violans,
Et la mer
de mes pleurs
ondeuſement
coulans
Ne vaincra ſa durté
qui touiours me deuore.
Las ie le connoy bien,
ma voix
ſ’euanouiſt,
Mon cueur
preßé de
dueil
peu à peu ſ’affoibliſt,
Et mes pleurs
ia taris ne ſçauroient plus flotter,
Toute fois par mes
cris,
mes ſoupirs,
& mes larmes,
Ie n’ay peu ny
flechir,
n’enflamer,
ne donter
Sa fierté, ſes
glaçons, ny ſes
dures
alarmes.
En ligne le
27/06/09.
Dernière révision le 04/10/24.