Ô
cœur
triste
et
pensif,
qui en si
dur
martyre,
Te recuis à feu
lent,
en si
dur
crève-cœur,
Pensant apprivoiser d’une
Tigre
le
cœur,
Et que d’un diamant
quelque suc on retire.
Plutôt contre
Aquilon
animé
de grande
ire
Ferme résisterait quelque
feuillard
vainqueur,
Plutôt tout
l’Océan
tarirait sa liqueur,
Plutôt
l’aimant
serait plus
mol
que n’est
la cire :
Que de jamais trouver en ce
cœur
aimantin
Un seul trait
de pitié,
ainsi veut le destin,
Mon cœur
n’y pense plus, change mon
cœur
ta chance.
Encor qu’un
bon
Démon
l’incitât à
pitié,
Jamais loyer égal à ta
ferme
amitié
Ne répondrait au tiers de ta
longue
souffrance.
Ô
cœur
triste
et
pensif,
qui en si
dur
martyre,
Te recuis à feu
lent,
en si
dur
crève-cœur,
Pensant apprivoiser d’une
Tigre
lecœur,
Et que d’un diamant
quelque suc on retire.
Plutôt contre
Aquilon
animé
de grande
ire
Ferme résisterait quelque
feuillard
vainqueur,
Plutôt tout
l’Océan
tarirait sa liqueur,
Plutôt
l’aimant
serait plus
mol
que n’est
la cire :
Que de jamais trouver en ce
cœur
aimantin
Un seul trait
de pitié,
ainsi veut le destin,
Mon cœur
n’y pense plus, change mon
cœur
ta chance.
Encor qu’un
bon
Démon
l’incitât à
pitié,
Jamais loyer égal à ta
ferme
amitié
Ne répondrait au tiers de ta
longue
souffrance.
En ligne le
14/05/09.
Dernière révision le 11/03/23.