Amour
étant lassé de traîner par les
cieux
Son arc,
son feu,
ses traits,
et son aile
courrière,
Son carquois,
son bandeau,
promptement délibère
De donner à son
dos
quelque repos
heureux.
Il voûte en deux
sourcils
son arc
dessus vos yeux,
Il rend à votre
cœur,
sa flamme
prisonnière,
Au rayon
de vos yeux,
sa sagette
meurdrière,
Ses ailes,
il les pend à vos
crêpes
cheveux.
Il cache son
carquois,
sous l’enflure
jumelle
De ce marbre
abouti d’une fraise
nouvelle,
De son voile
couvrant votre visage
beau.
Ainsi s’est
désarmé, et en vous ont pour place
L’arc,
les feux,
et les traits,
l’aile,
trousse,
et bandeau,
Le sourcil,
le cœur,
l’œil,
le poil,
le sein,
la face.
Amour
étant lassé de traîner par les
cieux
Son arc,
son feu,
ses traits,
et son aile
courrière,
Son carquois,
son bandeau,
promptement délibère
De donner à son
dos
quelque repos
heureux.
Il voûte en deux
sourcils
son arc
dessus vos yeux,
Il rend à votre
cœur,
sa flamme
prisonnière,
Au rayon
de vos yeux,
sa sagette
meurdrière,
Ses ailes,
il les pend à vos
crêpes
cheveux.
Il cache son
carquois,
sous l’enflure
jumelle
De ce marbre
abouti d’une fraise
nouvelle,
De son voile
couvrant votre visage
beau.
Ainsi s’est
désarmé, et en vous ont pour place
L’arc,
les feux,
et les traits,
l’aile,
trousse,
et bandeau,
Le sourcil,
le cœur,
l’œil,
le poil,
le sein,
la face.
En ligne le
18/01/06.
Dernière révision le 08/08/21.