Amour
étant lassé de traîner par les
cieux
Son
arc,
son
feu,
ses
traits,
et
son
aile
courrière,
Son
carquois,
son
bandeau,
promptement délibère
De donner à son
dos
quelque repos
heureux.
Il
voûte en deux
sourcils
son arc
dessus vos yeux,
[Il
rend] à
votre cœur,
sa flamme
prisonnière,
Au
rayon
de vos yeux,
sa sagette
meurdrière,
Ses
ailes,
il les pend à vos
crêpes
cheveux.
Il
cache son carquois,
sous l’enflure
jumelle
De ce marbre
abouti d’une fraise
nouvelle,
De son
voile
couvrant votre visage
beau.
Ainsi s’est
désarmé, et en vous ont pour place
L’arc,
les
feux,
et
les
traits,
l’aile,
trousse,
et
bandeau,
Le
sourcil, le
cœur, l’œil, le
poil, le
sein, la
face.
Amour
étant lassé de traîner par les
cieux
Son
arc,
son
feu,
ses
traits,
et
son
aile
courrière,
Son
carquois,
son
bandeau,
promptement délibère
De donner à son
dos
quelque repos
heureux.
Il
voûte en deux
sourcils
son arc
dessus vos yeux,
[Il
rend] à
votre cœur,
sa flamme
prisonnière,
Au
rayon
de vos yeux,
sa sagette
meurdrière,
Ses
ailes,
il les pend à vos
crêpes
cheveux.
Il
cache son carquois,
sous l’enflure
jumelle
De ce marbre
abouti d’une fraise
nouvelle,
De son
voile
couvrant votre visage
beau.
Ainsi s’est
désarmé, et en vous ont pour place
L’arc,
les
feux,
et
les
traits,
l’aile,
trousse,
et
bandeau,
Le
sourcil, le
cœur, l’œil, le
poil, le
sein, la
face.
En ligne le 03/11/08.
Dernière révision le 08/08/21.