Trait,
feu,
piège
d’Amour,
n’a point, ars, ni pressé,
Un cœur
plus dur,
plus
froid,
plus
libre
que le mien,
Lorsqu’un œil,
une bouche,
un chef
me firent tien,
Belle, qui m’as navré, enflammé,
enlacé.
Plus que
marbre
et que glace
endurci et glacé,
Du tout mien ne craignais
flèche,
flamme
ou lien,
D’arc,
de brandon,
de lacs :
quand d’un poil
le retien,
Un baiser,
un trait
d’yeux
m’ont pris, brûlé, blessé.
J’en suis outré,
grillé, lié de telle sorte,
Qu’autre cœur
n’est ouvert, embrasé ni étreint,
De blessure, brûlure, ou liure si forte.
Ce
coup,
ce chaud, ce nœud :
profond, ardent, et fort :
Qui me perce le cœur,
le consume, l’étreint,
Ne peut guérir s’éteindre ou rompre que
par mort.
Trait,
feu,
piège
d’Amour,
n’a point, ars, ni pressé,
Un
cœur
plus dur,
plus
froid,
plus
libre
que le mien,
Lorsqu’un
œil,
une bouche,
un chef
me firent tien,
Belle, qui m’as
navré, enflammé, enlacé.
Plus
que marbre
et que glace
endurci et glacé,
Du tout mien ne craignais
flèche,
flamme
ou lien,
D’arc, de
brandon,
de lacs :
quand d’un poil
le retien,
Un
baiser,
un trait
d’yeux
m’ont pris, brûlé, blessé.
J’en
suis outré,
grillé, lié de telle sorte,
Qu’autre
cœur
n’est ouvert, embrasé ni étreint,
De blessure,
brûlure, ou liure si forte.
Ce
coup,
ce chaud, ce nœud :
profond, ardent, et fort :
Qui me perce le
cœur,
le consume, l’étreint,
Ne peut guérir
s’éteindre ou rompre que
par mort.
En ligne le
10/12/04.
Dernière révision le 30/01/24.