Et des plus
belles
mains,
qui au cœur
plus sauvage,
Soudain feraient sentir
d’amour
un feu
nouveau,
Et du plus
beau
marcher, qui un
gai
renouveau
Fait rire sous ses pas,
et du plus
beau
corsage :
Et des
yeux
les plus
beaux,
et du plus
beau
visage,
Et du plus
beau
sourcil,
et du poil
le plus
beau,
Qui l’or
et du soleil
éteindrait le
flambeau,
Et du ris
le plus
doux,
et du plus
doux
langage,
Je fus surpris le
jour,
que d’une atteinte
vraie,
Moi qui soulais davant par
feinte
l’essayer,
Je reçus dans le
cœur
mon amoureuse
plaie.
Amour
de son carquois
une flèche
si belle,
Pour me blesser tira, que ne puis m’ennuyer
De la garder au cœur,
bien qu’el’ lui soit
mortelle.
Et
des plus belles
mains,
qui au cœur
plus
sauvage,
Soudain feraient sentir
d’amour
un feu
nouveau,
Et du plus
beau
marcher, qui un
gai
renouveau
Fait rire sous ses
pas,
et du plus
beau
corsage :
Et
des yeux
les plus
beaux,
et du plus
beau
visage,
Et du plus
beau
sourcil,
et du poil
le plus
beau,
Qui
l’or
et du soleil
éteindrait le
flambeau,
Et du
ris
le plus
doux,
et du plus
doux
langage,
Je
fus surpris le
jour,
que d’une atteinte
vraie,
Moi qui soulais davant par feinte
l’essayer,
Je reçus dans le
cœur
mon
amoureuse
plaie.
Amour
de son carquois
une flèche
si belle,
Pour me blesser tira, que
ne puis m’ennuyer
De la garder au
cœur,
bien qu’el’ lui soit
mortelle.
En ligne le
30/09/16.
Dernière révision le 21/11/23.