POur
chanter vostre Gloire
à nulle autre seconde
Il me faudroit auoir ou du
grand
Amphion
Et la Lyre
& la vois,
ou le Lut
d’Arion,
Dont il charma
l’horreur
& de vans
& de
l’onde.
Et pour paindre cet
œil,
dont la clarté
feconde
Illustre l’vniuers de son
diuin
rayon,
Il me faudroit aussi
d’Apelle
le Crayon,
Et de Thimante
encor l’Excellance
profonde.
Portrére
vos Beautés,
chanter vostre
beau
los,
C’est paindre dessus
l’eau,
c’est conter tous les
flos,
C’est nombrer de
Cerés
la Moisson
inumbrable
Bien dirê-ie
qu’Amour
vous donna la Beauté,
Le Bien-dire Pallas,
Iunon
la Grauité,
Et le Ciel
tout
benin
vostre heur incomparable.
POur
chãter voſtre Gloire
à nulle autre ſecõde
Il me faudroit auoir ou du
grand
Amphion
Et la Lyre
& la vois,
ou le Lut
d’Arion,
Dont il charma l’horreur
& de vans
& de l’onde.
Et pour paindre cet
œil,
dont la clarté
feconde
Illuſtre l’vniuers
de ſon
diuin
rayon,
Il me faudroit außi d’Apelle
le Crayon,
Et de Thimante
encor l’Excellance
profonde.
Portrére
vos Beautés, chanter voſtre
beau
los,
C’eſt paindre
deſſus l’eau, c’eſt
conter tous les flos,
C’eſt nombrer de
Cerés
la Moiſſon
inumbrable
Biẽ dirê-ie
qu’Amour
vous donna la Beauté,
Le Bien-dire Pallas,
Iunon
la Grauité,
Et le Ciel
tout
benin
voſtre heur incomparable.
En ligne le 14/05/23.
Dernière révision le 26/06/25.