Si i’auois comme vous
mignardes
colombelles
Des plumages
si beaux sur mon
corps
attachez,
On aurait beau tenir mes
esprits
empeschez
De l’indomptable
fer
de cent chaines
nouuelles :
Sur les
aisles
du vent
ie guiderois mes aisles
I’irois iusqu’au
seiour
où mes biens
sont cachez
Ainsi voyant de moy ces
ennuis
arrachez
Ie ne sentirois plus ces
absences
cruelles,
Colombelles
helas ! que i’ay bien souhaité
Que mon corps
vous semblast autant d’agilité
Que mon ame
d’amour
à vostre ame
ressemble:
Mais quoy, ie le souhaite, & me
trompe d’autant,
Ferois-ie bien voller vn
amour
si
constant
D’vn monde
tout rempli de vos aisles
ensemble ?
Si i’auois comme vous
mignardes
colombelles
Des plumages
si beaux sur mon
corps
attachez,
On aurait beau tenir mes
esprits
empeschez
De l’indomtable
fer
de cent chaines
nouuelles :
Sur les
aisles
du vent
ie guiderois mes aisles
I’irois iusqu’au
seiour
où mes biens
sont cachez
Ainsi voyant de moy ces
ennuis
arrachez
Ie ne sentirois plus ces
absences
cruelles,
Colombelles
helas ! que i’ay
bien souhaité
Que mon corps
vous semblast autant d’agilité
Que mon ame
d’amour
à vostre ame
ressemble:
Mais quoy, ie le souhaite, & me
trompe d’autant,
Ferois-ie bien voller vn
amour
si
constant
D’vn monde
tout rempli de vos aisles
ensemble ?
En ligne le
01/10/22.
Dernière révision le 16/12/23.