Voyez
combien le Ciel
est
injuste,
et
sévère !
Voyez comment Nature
éloigne de nos
yeux
Ce qu’elle a de plus cher, plus noble, et
précieux :
Et comme à nos
souhaits
l’un et l’autre est contraire !
Vous qui méritez bien
qu’on vous prise, et révère,
Vous condamnez (Madame) et
Nature,
et les Cieux :
Qui sous ne sais quel vœu
chastement soucieux,
Dans un lieu retiré vous tiennent prisonnière.
Votre
âge
perd ainsi son
beau
lustre,
et sa fleur :
L’Ambre,
le musc,
l’encens,
les pierres
de valeur,
De même se perdraient aux
rivages
Barbares,
Si des
Marchands
forains ils n’étaient
dépouillés :
Souffrez donc qu’ils le soient, puisque vous égalez
Les Perles,
les senteurs,
et les choses plus
rares.
Voyez
combien le Ciel
est
injuste, et
sévère !
Voyez comment Nature
éloigne de nos
yeux
Ce qu’elle a de
plus cher,
plus noble, et
précieux :
Et comme à nos
souhaits
l’un et
l’autre est
contraire !
Vous qui méritez bien
qu’on vous
prise,
et révère,
Vous condamnez (Madame) et
Nature,
et les Cieux :
Qui sous ne sais quel vœu
chastement soucieux,
Dans un lieu retiré vous tiennent prisonnière.
Votre
âge
perd ainsi son
beau
lustre,
et sa fleur :
L’Ambre,
le musc,
l’encens,
les pierres
de valeur,
De même se perdraient aux
rivages
Barbares,
Si des
Marchands
forains ils n’étaient
dépouillés :
Souffrez donc qu’ils
le soient,
puisque vous égalez
Les Perles,
les senteurs, et les choses plus
rares.
En ligne le
11/11/24.
Dernière révision le 11/11/24.