Salomon CERTON (1552-v. 1620)
Par mon chemin…

T

PAr mon chemin, ou que la pluie épaisse
Mouille sans fin, sans fin noye mon dos,
Ou qu’égaré je me regarde enclos
Deçà delà d’un vallon qui se baisse :

Ou de l’hiver, la rigueur, la rudesse
Gèle mon sang, mes moelles, mes os,
Lorsque la bise au souffle bien dispos
Le nez, les yeux, les oreilles me fesse :

Ou bien qu’un fleuve à son ravineux cours,
Ou qu’un rocher domicile des ours
Offre à mes pas son passage effroyable :

J’ai méprisé la pluie, le val creux,
Le froid, les eaux, le rocher dangereux
Au souvenir d’un visage agréable.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

T

PAr mon chemin, ou que la pluie épaisse
Mouille sans fin, sans fin noye mon dos,
Ou qu’égaré je me regarde enclos
Deçà delà d’un vallon qui se baisse :

Ou de l’hiver, la rigueur, la rudesse
Gèle mon sang, mes moelles, mes os,
Lorsque la bise au souffle bien dispos
Le nez, les yeux, les oreilles me fesse :

Ou bien qu’un fleuve à son ravineux cours,
Ou qu’un rocher domicile des ours
Offre à mes pas son passage effroyable :

J’ai méprisé la pluie, le val creux,
Le froid, les eaux, le rocher dangereux
Au souvenir d’un visage agréable.

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En ligne le 19/04/19.
Dernière révision le 31/12/23.