Philibert BUGNYON (v. 1530-1587)
Ni le doux chant…
Lyon, Jean Temporal, 1557.
ouvrir sur Gallica : sonnet LXII, p. 53.

Ny le dous chant des rossignols ramages,
Qui vont pleignans nos regrets de ieunesse,
Ny les festins accomplis d’allegresse,
Ne peuuent faire oublier tes outrages:

Ny de mon Luth argentin les passages
Harmonieus, fredonnez d’hardiesse,
Lors que mes sens s’endorment en liesse,
Au tremblement de ses mignons cordages:

Ny les tresors que l’on peut receuoir
De toute l’Inde, & que l’on peut auoir,
Des hauts prelats, me seroit aggreable.

Car les faueurs, Amour, de ma Riante,
Comme regard & propos honnorable,
Sont les seuls biens de ma vie repante.

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Ny le dous chant des rossignols ramages,
Qui vont pleignans nos regrets de ieunesse,
Ny les festins accomplis d’allegresse,
Ne peuuent faire oublier tes outrages:

Ny de mon Luth argentin les passages
Harmonieus, fredonnez d’hardiesse,
Lors que mes sens s’endorment en liesse,
Au tremblement de ses mignons cordages:

Ny les tresors que l’on peut receuoir
De toute l’Inde, & que l’on peut auoir,
Des hauts prelats, me seroit aggreable.

Car les faueurs, Amour, de ma Riante,
Comme regard & propos honnorable,
Sont les seuls biens de ma vie repante.

 

En ligne le 26/02/12.
Dernière révision le 23/03/23.