Hier cueillant ceste
Rose
en Autonne
fleurie,
Ie my deuant mes yeux
nostre Esté
qui s’enfuit,
Et l’Autonne
prochain, &
l’Hyuer
qui le suit,
Et la fin trop voisine à nostre
chere
vie.
La voyant auiourduy languissante
& fletrie,
Vn regret
du passé à plorer me conduit.
La raison
que le dueil
pour vn temps
a seduit,
Iuge que cet exemple
à plaisir
nous conuie.
Belle, que vous & moy serons bien
à reprendre,
He, si le bien
present nous dedaignons de prendre
Tant que voyans le iour
icy nous demourons.
Las, helas ! chaque
Hyuer
les ronces
effueillissent,
Puis de fueille
nouuelle
au Printemps
reuerdissent,
Mais sans reuiure plus vne fois nous mourons !
Hier
cueillant ceste Rose en
Autonne
fleurie,
Ie my deuant mes
yeux
nostre Esté
qui s’enfuit,
Et
l’Autonne prochain,
& l’Hyuer qui le suit,
Et la fin trop voisine
à nostre
chere
vie.
La
voyant auiourduy languissante
& fletrie,
Vn
regret
du passé à plorer me conduit.
La
raison
que le dueil
pour vn temps
a seduit,
Iuge que cet
exemple
à plaisir
nous conuie.
Belle,
que vous & moy serons bien à reprendre,
He, si le
bien
present nous dedaignons de prendre
Tant que voyans le
iour
icy nous demourons.
Las,
helas ! chaque
Hyuer les
ronces
effueillissent,
Puis de
fueille
nouuelle
au Printemps reuerdissent,
Mais sans reuiure plus vne
fois nous mourons !
En ligne le
13/11/13.
Dernière révision le 19/03/22.