Quand je pense être fort - je
manque de vigueur,
J ’ appréhende
la
Mort
- étant en
assurance
Et toujours je soupçonne -
où sans fin j’ai créance,
Ne redoutant
personne
- encore ai-je frayeur
Si la
fortune
m ’ aime -
Amour
m’a en horreur,
Je ne
l ’ aime de
même - et il me récompense,
Je doute mes
amours
- s’il m’ôte de
souffrance,
S ’ el ’ me
donne
secours
- il accable mon cœur
Te possédant mon
âme
- encor n’ai-je ta
grâce,
Je glace dans la
flamme
- ardent dedans la glace,
Ayant
ma
liberté
- je n’ai point
d’espérance.
Tant plus suis tourmenté -
quand de toi je suis loin
Si je me
sens paisible - il
m’accable de soin,
Bref tout m’est impossible - en gardant ma
constance.
Quand je pense être fort - je
manque de vigueur,
J ’ appréhende
la
Mort
- étant en
assurance
Et toujours je soupçonne -
où sans fin j’ai
créance,
Ne redoutant
personne - encore ai-je
frayeur
Si la
fortune
m ’ aime
- Amour
m’a en
horreur,
Je ne
l ’ aime
de même - et il me
récompense,
Je doute mes
amours
- s’il
m’ôte
de souffrance,
S ’ el ’ me donne
secours
- il accable mon cœur
Te possédant mon
âme
- encor n’ai-je
ta
grâce,
Je glace dans la
flamme
- ardent dedans la glace,
Ayant
ma
liberté
- je n’ai point
d’espérance.
Tant plus suis tourmenté -
quand de toi je suis loin
Si je me
sens paisible - il m’accable
de soin,
Bref tout m’est impossible
- en gardant ma
constance.
En ligne le
14/07/05.
Dernière révision le 16/01/25.