S
QUi
vante qui voudra et Neptune
et la mer,
Cert’ il n’y a rien tel que la
bénigne
terre :
Qui loue qui voudra le léger de ce
verre,
Rien n’y a que pouvoir où l’on veut
cheminer.
On peut
l’or
et l’argent
par la mer
amener :
Qui coure qui voudra faire à
l’or
forte
guerre,
J’aime autant voir mon
front
entouré de lierre
En terre,
qu’en la
mer
de maint diamant
cher.
Couché parmi un
pré
à l’ombre
d’un bel
arbre,
Le lit
d’herbe
et de fleurs,
et le chevet de marbre,
Et là toucher le
luth
le long d’une
claire
eau :
Cela ne vaut-il point affublé
d’une
mante
Fourmillant de vermine,
et le lit
d’un pouteaumare
ou flaque d’eau croupie
À la merci
du vent
boire de l’eau
puante ?
S
QUi
vante qui voudra et Neptune
et la mer,
Cert’ il n’y a rien tel que la
bénigne
terre :
Qui loue qui voudra le léger de ce
verre,
Rien n’y a que pouvoir où l’on veut
cheminer.
On peut
l’or
et l’argent
par la mer
amener :
Qui coure qui voudra faire à
l’or
forte
guerre,
J’aime autant voir mon
front
entouré de lierre
En terre,
qu’en la
mer
de maint diamant
cher.
Couché parmi un
pré
à
l’ombre
d’un
bel
arbre,
Le lit
d’herbe
et de fleurs,
et le chevet de marbre,
Et là toucher le
luth
le long d’une
claire
eau :
Cela ne vaut-il point affublé
d’une
mante
Fourmillant de vermine,
et le lit
d’un pouteaumare
ou flaque d’eau croupie
À la merci
du vent
boire de l’eau
puante ?
En ligne le
10/08/14.
Dernière révision le 31/12/23.