Flore. Vermeille, amoureuse, romaine, belle, impudique, mignarde, plaisante, musquée, douce, pompeuse, fée, lascive, parfumée, courtisane.
Flore, fut une putain publique d’excellente beauté, laquelle ayant acquis beaucoup de richesses par son impudicité, fit le sénat de Rome son héritier, qui la canonisa : et pour couvrir cette infamie, feignit qu’elle était une déesse favorable aux fleurs. On célébrait tous les ans sa fête, où étaient les jeunes gens nus pour prendre leur plaisir avec la première qu’ils trouvaient à propos.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 103v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_213]
(texte modernisé).
FLORE, Flora, déesse des fleurs et des jardins chez les Romains, épouse de Zéphyre, était représentée la tête et les mains chargées de fleurs. Son culte, établi chez les Sabins, fut introduit à Rome par Tatius. On célébrait en son honneur les jeux floraux, qui avaient lieu à l’époque de la floraison (avril). Ils se célébraient la nuit : il y régnait une grande licence. Renouvelés vers 230 av. J.-C., ces jeux ne devinrent annuels qu’à partir de 174 av. J.-C. Selon Lactance, le culte de la déesse Flore aurait pour origine un legs qui aurait été fait au peuple romain par une courtisane nommée Flora, à la condition qu’on célébrerait tous les ans une fête en son honneur.
Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire universel
d’Histoire et de
Géographie,
vingt-sixième édition, 1878,
p. 527 [Gallica, NUMM-4849].
Flore. Vermeille, amoureuse, romaine, belle, impudique, mignarde, plaisante, musquee, douce, pompeuse, fee, lasciue, parfumee, courtisanne.
Flore, fut vne putain publique d’excellente beauté, laquelle aiant acquis beaucoup de richesses par son impudicité, fit le senat de Romme son heritier, qui la canonisa: & pour couurir ceste infamie, feignit qu’elle estoit vne deesse fauorable aux fleurs. On celebroit tous les ans sa feste, ou estoient les ieunes gens nuds pour prendre leur plaisir auec la premiere qu’ils trouuoient à propos.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 103v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_213]
(texte original).
Liens
* Flora et ses jeux, un extrait traduit et commenté des Fastes d’Ovide dans Itinera electronica, la bibliothèque en ligne de textes latins de l’Université Catholique de Louvain.
Liens valides au 12/11/19.