««« Flo­re »»»

« Flora » ou « Flore » dans :
Tyard
1551
~ Qui voit (Phé­bus…
Le Caron
1554
~ Où prit Jupin…
Magny
1557
~ J’ai dit cent fois, Pascal…
Boys­sières
1578
~ L’on peut or’ con­tem­pler…
Le Loyer
1579
~ Doux est l’ébat…
Blan­chon
1583
~ À tant de fleurs…

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voir aussi « Flore » selon
# Bouillet, 1878.


 

Flore. Ver­meille, amou­reuse, ro­maine, belle, im­pu­dique, mi­gnarde, plai­sante, mus­quée, douce, pom­peuse, fée, las­cive, par­fu­mée, cour­ti­sane.

Flore, fut une putain publique d’excel­lente beau­té, la­quelle ayant acquis beau­coup de richesses par son impu­di­ci­té, fit le sénat de Rome son héri­tier, qui la cano­ni­sa : et pour cou­vrir cette infa­mie, fei­gnit qu’elle était une déesse favo­rable aux fleurs. On célé­brait tous les ans sa fête, où étaient les jeunes gens nus pour prendre leur plai­sir avec la pre­mière qu’ils trou­vaient à pro­pos.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 103v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_213]
(texte modernisé).


 

Marie-Nicolas BOUILLET, 1878.
 

FLORE, Flora, déesse des fleurs et des jar­dins chez les Romains, épouse de Zéphyre, était repré­sen­tée la tête et les mains char­gées de fleurs. Son culte, éta­bli chez les Sabins, fut intro­duit à Rome par Tatius. On célé­brait en son hon­neur les jeux flo­raux, qui avaient lieu à l’époque de la flo­rai­son (avril). Ils se célé­braient la nuit : il y régnait une grande licence. Renou­ve­lés vers 230 av. J.-C., ces jeux ne devinrent annuels qu’à par­tir de 174 av. J.-C. Selon Lac­tance, le culte de la déesse Flore aurait pour ori­gine un legs qui aurait été fait au peuple romain par une cour­ti­sane nom­mée Flora, à la condi­tion qu’on célé­bre­rait tous les ans une fête en son hon­neur.

Marie-Nicolas BOUILLET,
Diction­naire uni­ver­sel d’His­toire et de Géo­gra­phie,
vingt-sixième édition, 1878,
p. 527 [Gallica, NUMM-4849].



 

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Flore. Ver­meille, amou­reuse, ro­maine, belle, im­pu­dique, mi­gnarde, plai­sante, mus­quee, douce, pom­peuse, fee, las­ciue, par­fu­mee, cour­ti­sanne.

Flore, fut vne putain publique d’excel­lente beau­té, la­quelle aiant acquis beau­coup de richesses par son impu­di­ci­té, fit le senat de Romme son heri­tier, qui la cano­ni­sa: & pour cou­urir ceste infa­mie, fei­gnit qu’elle estoit vne deesse fauo­rable aux fleurs. On cele­broit tous les ans sa feste, ou estoient les ieunes gens nuds pour prendre leur plai­sir auec la pre­miere qu’ils trou­uoient à pro­pos.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 103v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_213]
(texte original).



 

Liens

* Flora et ses jeux, un extrait tra­duit et com­men­té des Fastes d’Ovide dans Itine­ra elec­tro­ni­ca, la biblio­thèque en ligne de textes latins de l’Univer­si­té Catho­lique de Lou­vain.

Liens valides au 12/11/19.