Myrrhe. Indienne, odorante, arabienne, gommeuse, distillante, égyptienne, amère, grasse, larmeuse, sabéanne, aromatique.
L’arbre duquel la Myrrhe distille est haut de cinq coudées, et fort épineux. Notre Myrrhe vient des Indes en Égypte, et de là on l’apporte en Alexandrie par la mer rouge.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 174r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_354]
(texte modernisé).
[Voir aussi Sabée et Adonis ; voir encore et odeur bonne, parfum, senteur, ainsi que ambre, baume, cannelle, encens, musc, nard.]
MYRRHA, fille de Cinyras, roi de Cypre. Éprise de son propre père, elle entra furtivement dans son lit à la faveur de la nuit, et devint ainsi mère d’Adonis. Cinyras, l’ayant reconnue, voulut la tuer ; elle s’enfuit en Arabie, où elle mit au monde Adonis, et fut changée en l’arbre qui porte la myrrhe.
Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire universel
d’Histoire et de
Géographie,
vingt-sixième édition, 1878,
p. 1320
[Gallica, NUMM-4849].
Myrrhe. Indienne, odorante, arabienne, gommeuse, distillante, ægiptienne, amere, grasse, larmeuse, sabeanne, aromatique.
L’arbre duquel la Myrrhe distille est haut de cinq coudees, & fort espineus. Nostre Myrrhe vient des Indes en Ægipte, & de là on l’aporte en Alexandrie par la mer rouge.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 174r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_354]
(texte original).
[Voir aussi Sabee et Adonis ; voir encore odeur bonne, parfum, senteur, ainsi que ambre, baume, canelle, encens, musc, nard.]
Liens
* On peut lire l’histoire de « Myrrha, mère d’Adonis » et de sa passion incestueuse pour son père Cinyras, texte et traduction d’un extrait du livre X des Métamorphoses d’Ovide, dans une page de la Bibliotheca classica selecta de l’Université Catholique de Louvain.
* On peut ouvrir et lire aussi, d’Isabelle Bertin, « Qu’est devenue Myrrha ? », fichier PDF d’un article publié en 2008 dans Travaux & documents, pp. 141-157, actes de la Journée de l’Antiquité 2007 organisée par la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université de La Réunion, en ligne sur HAL-Réunion, archive ouverte de l’Université de La Réunion.
* On peut voir sur Gallica une illustration par Gustave Doré de Virgile montrant à Dante « l’âme antique de Myrrha, l’impie, qui aima son père d’un amour sacrilège », au trentième chant de l’Enfer dans la Divine Comédie de Dante.
Liens valides au 03/05/20.