««« myrrhe »»»

« Myrrhe » dans :
Jo­delle
1574
~ Myrrhe brû­lait jadis…

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voir aussi
« Myrrha » selon
# Bouillet, 1878.
 

Myrrhe. In­dienne, odo­rante, ara­bienne, gom­meuse, dis­til­lante, égyp­tienne, amère, grasse, lar­meuse, sa­béanne, aro­ma­tique.

L’arbre duquel la Myrrhe dis­tille est haut de cinq cou­dées, et fort épi­neux. Notre Myrrhe vient des Indes en Égypte, et de là on l’ap­porte en Alexan­drie par la mer rouge.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 174r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_354]
(texte modernisé).

[Voir aussi Sa­bée et Adonis ; voir en­core et odeur bonne, par­fum, sen­teur, ain­si que ambre, baume, can­nelle, en­cens, musc.]


 

Marie-Nicolas BOUILLET, 1878.
 

MYRRHA, fille de Ciny­ras, roi de Cypre. Éprise de son propre père, elle entra fur­ti­ve­ment dans son lit à la faveur de la nuit, et devint ain­si mère d’Ado­nis. Ciny­ras, l’ayant recon­nue, vou­lut la tuer ; elle s’en­fuit en Ara­bie, où elle mit au monde Ado­nis, et fut chan­gée en l’arbre qui porte la myrrhe.

Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire uni­ver­sel d’His­toire et de Géo­gra­phie,
vingt-sixième édition, 1878, p. 1320
[Gallica, NUMM-4849].



 

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Myrrhe. In­dienne, odo­rante, ara­bienne, gom­meuse, dis­til­lante, ægip­tienne, amere, grasse, lar­meuse, sa­beanne, aro­ma­tique.

L’arbre duquel la Myrrhe dis­tille est haut de cinq cou­dees, & fort espi­neus. Nostre Myrrhe vient des Indes en Ægipte, & de là on l’a­porte en Alexan­drie par la mer rouge.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 174r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_354]
(texte original).

[Voir aussi Sa­bee et Adonis ; voir en­core odeur bonne, par­fum, sen­teur, ain­si que ambre, baume, ca­nelle, en­cens, musc.]



 

Liens

* On peut lire l’his­toire de « Myr­rha, mère d’Ado­nis » et de sa pas­sion inces­tueuse pour son père Ciny­ras, texte et tra­duc­tion d’un ext­rait du livre X des Méta­mor­phoses d’Ovide, dans une page de la Biblio­the­ca classi­ca selec­ta de l’Uni­ver­si­té Catho­lique de Louvain.

* On peut ouvrir et lire aussi, d’Isabelle Bertin, « Qu’est de­ve­nue Myr­rha ? », fichier PDF d’un article pu­blié en 2008 dans Tra­vaux & docu­ments, pp. 141-157, actes de la Jour­née de l’Anti­qui­té 2007 orga­ni­sée par la Facul­té des lettres et des sciences humaines de l’Uni­ver­si­té de La Réu­nion, en ligne sur HAL-Réunion, archive ouverte de l’Uni­ver­si­té de La Réu­nion.

* On peut voir sur Gallica une illus­tra­tion par Gus­tave Doré de Vir­gile mon­trant à Dante « l’âme antique de Myr­rha, l’im­pie, qui aima son père d’un amour sacri­lège », au tren­tième chant de l’Enfer dans la Divine Comé­die de Dante.

Liens valides au 03/05/20.