POur
récréer
l’esprit
déconforté
Du grand
travail
et malheur
supporté,
Et pour chasser la
tristesse
ennuyeuse
En regardant quelque chose
joyeuse,
Ayant dormi
un soir
profondément,
Nouveau
penser
vint mon entendement
Solliciter, afin de me conduire
Sur le matin
aux champs
pour me déduire,
L’esprit
qui lors n’avait autre
désir
Que de bannir loin de soi
déplaisir
En fut content, dont tôt après m’en vais,
Tout le
beau
pas
dedans un
petit
bois
Plaisant
à l’œil
tant pour
le vert
feuillage
Qui le couvrait, que pour le
frais
ombrage.
En ce
beau
lieu la chaleur
transperçante
Du clair
Phébus,
ne fit oncques descente,
Car l’épaisseur des
grands
arbres
sans nombre
Gardait le lieu, qu’on n’y avait qu’une
ombre,
Ombre
plaisante,
et matin,
et serée,
Où l’on sentait
froidure
modérée.
Droit au milieu sortait une
fontaine
D’un
vif
rocher,
jetant eau
claire
et saine,
D’où procédait un
cristallin
ruisseau,
Autour duquel maint
petit
arbrisseau
Était posé, tant
plaisant
que merveille.
Encore mieux pour contenter
l’oreille,
Y eut d’oiseaux
à
grandes
assemblées,
Qui par leurs
voix
et chansons
redoublées
Rendaient un son
si
plaisant
à l’ouïr,
Qu’un
triste
cœur
s’en devait réjouir.
[…]
POur
récréer
l’esprit
déconforté
Du grand
travail
et malheur
supporté,
Et pour chasser la
tristesse
ennuyeuse
En regardant quelque chose
joyeuse,
Ayant dormi
un soir
profondément,
Nouveau
penser
vint mon entendement
Solliciter, afin de me conduire
Sur le matin
aux champs
pour me déduire,
L’esprit
qui lors n’avait autre
désir
Que de bannir loin de soi
déplaisir
En fut content, dont tôt après m’en vais,
Tout le
beau
pas
dedans un
petit
bois
Plaisant
à l’œil
tant pour
le vert
feuillage
Qui le couvrait, que pour le
frais
ombrage.
En ce
beau
lieu la chaleur
transperçante
Du clair
Phébus,
ne fit oncques descente,
Car l’épaisseur des
grands
arbres
sans nombre
Gardait le lieu, qu’on n’y avait qu’une
ombre,
Ombre
plaisante,
et matin,
et serée,
Où l’on sentait
froidure
modérée.
Droit au milieu sortait une
fontaine
D’un
vif
rocher,
jetant eau
claire
et saine,
D’où procédait un
cristallin
ruisseau,
Autour duquel maint
petit
arbrisseau
Était posé, tant
plaisant
que merveille.
Encore mieux pour contenter
l’oreille,
Y eut d’oiseaux
à
grandes
assemblées,
Qui par leurs
voix
et chansons
redoublées
Rendaient un son
si
plaisant
à l’ouïr,
Qu’un
triste
cœur
s’en devait réjouir.
[…]
En ligne le
14/01/24.
Dernière révision le 11/09/24.