Hugues SALEL (1504-1553)
Ses blonds cheveux… (Canz., 90)
Paris, Étienne Roffet, 1540.
ouvrir sur Gallica : Épigrammes, f° 48v°.

Dizain tiré de Pétrarque.
 

SEs blonds cheveux étaient au vent épars,
Et ses yeux clairs jetaient ardant lumière,
Son vis riant montrait de toutes parts
Joyeux accueil, et grâce singulière,
Pour bien parler elle était la première,
Et de son port semblait une déesse,
Donc si pour lors vers elle pris adresse : me tournaipris adresse,
Pour la servir ne faut qu’on s’en émeuves’en émaye,
Encore moins si je l’aime en vieillesse,
Débander l’arc ne guérit pas la plaie.
 
 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Dizain tiré de Pétrarque.
 

SEs blonds cheveux étaient au vent épars,
Et ses yeux clairs jetaient ardant lumière,
Son vis riant montrait de toutes parts
Joyeux accueil, et grâce singulière,
Pour bien parler elle était la première,
Et de son port semblait une déesse,
Donc si pour lors vers elle pris adresse : me tournaipris adresse,
Pour la servir ne faut qu’on s’en émeuves’en émaye,
Encore moins si je l’aime en vieillesse,
Débander l’arc ne guérit pas la plaie.
 
 

 

En ligne le 11/09/24.
Dernière révision le 11/09/24.