Autant qu’un
rivage
a de conques
sur l’arène,
De roses
les rosiers
et le pavot
de graine,
Qui fait dormir les gens : autant que les
buissons
Ont de bêtes
chez eux, et la mer
de poissons,
Autant que les forêts
ont de feuilles
nouvelles,
Et autant que
d’oiseaux
battent l’air
de leurs ailes,
Autant j’ai de
soucis,
de tourment
et d’encombre :
Que si je m’efforçais les réduire par
nombre,
En vain m’efforcerais de dire ou de bouter
Les flots
Icariens
en nombre, et les compter.
Autant qu’un
rivage
a de conques
sur l’arène,
De roses
les rosiers
et le pavot
de graine,
Qui fait dormir les gens :
autant que les buissons
Ont de bêtes
chez eux, et la mer
de poissons,
Autant que les forêts
ont de feuilles
nouvelles,
Et autant que
d’oiseaux
battent l’air
de leurs ailes,
Autant j’ai de
soucis,
de tourment
et d’encombre :
Que si je m’efforçais les réduire par
nombre,
En vain m’efforcerais de dire ou de bouter
Les flots
Icariens
en nombre, et les compter.
En ligne le
18/12/14.
Dernière révision le 30/03/22.