Je vous envoie un
bouquet
de ma main
Que j’ai ourdi de ces
fleurs
épanies,
Qui ne les eût à ce
vêpre
cueillies,
Flaques
à terre
elles cherraient demain.
Cela vous soit un
exemple
certain
Que vos beautés,
bien qu’elles soient
fleuries,
En peu de temps
cherront toutes flétries,
Et périront, comme ces
fleurs,
soudain.
Le
temps
s’en va, le temps
s’en va, ma Dame,
Las ! le temps
non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la
lame :
Et des
amours
desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus
nouvelle :
Pour ce aimez-moi, cependant qu’êtes belle.
Je vous envoie un
bouquet
de ma main
Que j’ai ourdi de ces
fleurs
épanies,
Qui ne les eût à ce
vêpre
cueillies,
Flaques
à terre
elles cherraient demain.
Cela vous soit un
exemple
certain
Que vos beautés,
bien qu’elles soient
fleuries,
En peu de temps
cherront toutes flétries,
Et périront, comme ces
fleurs,
soudain.
Le
temps
s’en va, le temps
s’en va, ma Dame,
Las ! le temps
non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la
lame :
Et des
amours
desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus
nouvelle :
Pour ce aimez-moi, cependant qu’êtes belle.
En ligne le
08/10/16.
Dernière révision le 09/03/21.