TOuiours
ne tempeste
enragée,
Contre ses bords
la mer
Egée,
Et touiours
l’orage
cruel
Des vens,
comme vn foudre
ne gronde
Elochant la voute
du Monde
D’vn soufflement
continuel:
Touiours
l’hiuer
de neiges
blanches,
Des Pins
n’enfarine les
branches:
Et du
haut
Apennin,
touiours
La gréle
le dos
ne martelle,
Et touiours la glace
eternelle
Des fleuues
ne bride le cours:
Touiours ne durent orgueilleuses
Les Pyramides
sourcilleuses,
Contre la faus
du tans
vainqueur:
Aussi ne doit
l’ire
felonne,
Qui de son fiel
nous empoisonne,
Durer touiours dedans vn
cœur.
Rien sous le
ciel
ferme ne dure:
Telles lois
la sage
Nature
Arresta dans ce monde,
alors
Que Pyrrhe
épandoit sus la
terre
Nos aieus
conceus d’une
pierre
S’amolissante en nouueaus cors.
[…]
TOuiours
ne tempeste
enragée,
Contre ses bords
la mer
Egée,
Et touiours
l’orage
cruel
Des vens,
comme vn foudre
ne gronde
Elochant la voute
du Monde
D’vn soufflement
continuel:
Touiours
l’hiuer
de neiges
blanches,
Des pins
n’enfarine les
branches:
Et du
haut
Apennin,
touiours
La gréle
le dos
ne martelle,
Et touiours la glace
eternelle
Des fleuues
ne bride le cours:
Touiours ne durent orgueilleuses
Les Pyramides
sourcilleuses,
Contre la faus
du tans
vainqueur:
Aussi ne doit
l’ire
felonne,
Qui de son fiel
nous empoisonne,
Durer touiours dedans vn
cœur.
Rien sous le
ciel
ferme ne dure:
Telles lois
la sage
Nature
Arresta dans ce monde,
alors
Que Pyrrhe
épandoit sus la
terre
Nos aieus
conceus d’une
pierre
S’amolissante en nouueaus cors.
[…]
En ligne le
10/07/08.
Dernière révision le 12/12/19.