Pierre POUPO (1552-1590)
Il n’y a pas au bord…
Paris, Barthélémy Le Franc, 1590.

[…] 

Perline.

Non, non, demeurez la: vous perdriez vostre peine,
C’est elle qui les fleurs, & le printemps ameine,
Et les vents parfumez de soüeues odeurs:
Les roses bien flairants lui naissent en la bouche,
Elle respand du musc par tout où elle touche,
Et tout ce qu’elle void se conuertit en fleurs.

Framboisine.

Il ni a pas au bord tant d’areine menüe,
Tant d’ombrage aux forests, quand la fueille est venüe,
Tant d’astres reluisants ne logent dans les cieux :
Qu’ell’ a dans ses propos de douceur & de grace,
De vertus en l’esprit, de beautez en la face,
Et d’honnestes amours voletans par ses yeux.
 

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

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Perline.

Non, non, demeurez la: vous perdriez vostre peine,
C’est elle qui les fleurs, & le printemps ameine,
Et les vents parfumez de soüeues odeurs:
Les roses bien flairants lui naissent en la bouche,
Elle respand du musc par tout où elle touche,
Et tout ce qu’elle void se conuertit en fleurs.

Framboisine.

Il ni a pas au bord tant d’areine menüe,
Tant d’ombrage aux forests, quand la fueille est venüe,
Tant d’astres reluisants ne logent dans les cieux :
Qu’ell’ a dans ses propos de douceur & de grace,
De vertus en l’esprit, de beautez en la face,
Et d’honnestes amours voletans par ses yeux.
 

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En ligne le 05/05/12.
Dernière révision le 29/04/23.