Comble
d’oubli
s’en passe mon
navire
Sur
âpre
mer
d’hiver
en la minuit,
Parmi Charybde
et Scylle,
où tout me nuit,
Mon ennemi
au gouvernail empire.
Chacune
rame
un dur
souci
retire,
Qui ni sa mort,
ni la tempête
fuit :
Et puis ma voile
un vent
rompt et détruit,
Qui par soupirs,
espoirs
et désirs
tire.
Pluye
de pleurs,
nuée
de dédains
Baigne et détend mes
cordes
et mes voiles,
Que l’ignorance
a tissu de ses mains
Avec
erreur,
j’ai pers mes deux
étoiles.
Art,
et raison
sont jà mises à
mort,
Tant que meshui je despère du
port.
Comble
d’oubli
s’en passe mon
navire
Sur
âpre
mer
d’hiver
en la minuit,
Parmi
Charybde
et Scylle,
où tout me nuit,
Mon
ennemi
au gouvernail empire.
Chacune
rame
un dur
souci
retire,
Qui ni sa
mort,
ni la tempête
fuit :
Et
puis ma voile
un vent
rompt et détruit,
Qui par
soupirs,
espoirs
et désirs
tire.
Pluye
de pleurs,
nuée
de dédains
Baigne et détend
mes
cordes
et mes voiles,
Que
l’ignorance
a tissu de ses mains
Avec
erreur,
j’ai pers mes
deux
étoiles.
Art,
et raison
sont jà mises à
mort,
Tant que meshui je
despère du
port.
En ligne le
07/07/22.
Dernière révision le 14/04/24.