François HABERT (v. 1510-ap. 1561)
Ce que j’en dis…
Paris, Michel Fezandat, 1549.

[…] 
Celui qui voir pourra ces fiançailles
Heureux sera, encore plus heureux
Qui dormira dans ton sein amoureux.
Excuse-moi si je t’en ai dit tant
Car à tel bien mon désir ne prétend.

Ce que j’en dis n’est que pour l’assurance
Que je te veux porter obéissance,
En commandant à mes petites Muses
De publier tes louanges diffuses,
En t’assurant que plutôt l’eau de mer,
Douce sera changeant son goût amer,
Plutôt seront les loups, simples brebis,
Blanc deviendra plutôt le marbre bis,
Plutôt le bœuf en l’air prendra volée
Que ta beauté de grâces accolée
Dedans mon cœur se puisse évanouir

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 
Celui qui voir pourra ces fiançailles
Heureux sera, encore plus heureux
Qui dormira dans ton sein amoureux.
Excuse-moi si je ten ai dit tant
Car à tel bien mon désir ne prétend.

Ce que jen dis nest que pour lassurance
Que je te veux porter obéissance,
En commandant à mes petites Muses
De publier tes louanges diffuses,
En tassurant que plutôt leau de mer,
Douce sera changeant son goût amer,
Plutôt seront les loups, simples brebis,
Blanc deviendra plutôt le marbre bis,
Plutôt le bœuf en lair prendra volée
Que ta beauté de grâces accolée
Dedans mon cœur se puisse évanouir

[…] 

 

En ligne le 20/02/10.
Dernière révision le 14/04/24.